• C'est l'histoire d'un mec qui va aux toilettes dans un bar.

    La première est occupée et il entre dans la deuxième. A peine se met-il sur la cuvette qu'il entend : 

    - Salut ! Comment ça va ? 
    Surpris, il se dit que c'est un drôle d'endroit pour lier d'amitié avec quelqu'un, mais bon, on ne choisit pas... 
    - Euh.!.!! ça va, dit-il embarrassé. 
    !- Qu'est-ce que tu fais de beau ? 
    - Ben, je fais comme toi, ... caca... 
    Et là, il entend : 
    - Ecoute, je te rappelle plus tard, il y a un débile à côté qui répond à toutes mes questions no

    happy


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  • Les félins écarquillèrent les yeux devant la petite bête, puis Kalib échappa quelques mots de stupéfaction :

    <<C’est un dragon !>>

    Kalib fit quelques pas en arrière ce qui provoqua la peur de Tsimba qui partit se cacher derrière un rocher. Le lion outré se demandait qu’est-ce que faisait cette créature ici. Puis, en la regardant, il finit par se calmer et appeler son fils. Celui-ci arriva prudemment mais ne savait toujours pas ce qu’était un dragon, alors il dévisagea son père :

    <Est-ce que c’est dangereux un dragon, et puis en fait qu’est-ce que c’est ? demanda-t-il.

    -Ce sont des créatures légendaires qui ont disparus depuis des millénaires, on dit que les adultes faisaient deux fois la taille d’un éléphant, on dit surtout qu’elles crachaient des flammes qui détruisaient n’importe quoi. répondit Kalib toujours un peu impressionné.

    -Mais, si les dragons auraient disparus, pourquoi y en a-t-il un juste devant nous ? questionna Tsimba d’une voix très peureuse.

    -Il aurait sûrement dû éclore il y a longtemps, peut-être attendait-il d’avoir quelqu’un à ses côtés pour pouvoir sortir de son œuf, mais ne t’inquiète pas pour ce que je t’ai dit tout à l’heure sur les dragons, celui-ci ne te fera pas de mal. >>

    Kalib avança vers la petite bête en question et la retourna délicatement avec sa patte puis déclara :

    <<Je me suis trompé, ce n’est pas un dragon.

    -Oh, c’est dommage, les dragons devaient être géniaux, même si ils devaient être effrayants ! avoua Tsimba un peu déçu.

    -Ne t’en fais pas, c’est une dragonne ! Rectifia le lion.

    Il la prit par la peau du coup et la déposa entre ses pattes pour lui entamer une petite toilette.

    <<Qu’est ce que tu fais ? demanda le jeune félin.

    -Il faut bien que quelqu’un s’occupe de cette petite, et comme elle n’a plus de mère…>>

    Tsimba eu un fou-rire.

    <<ça veut dire que tu es sa mère ! Se moqua-t-il.

    -Ce n’est pas drôle, si on ne s’en occupe pas elle va mourir. Vas plutôt attraper un lapin ou une souris, il faut la nourrir. >>

    Tsimba repris son sérieux et partit à l’extérieur du château chercher ce qu’on lui avait demandé ; il revint quelques minutes plus tard et alla déposer sa proie devant son père. Celui-ci arracha quelques morceaux pour les donner à la petite. Soudain, elle se mit à cracher quelques flammes pour griller sa viande, puis l’avala. Alors Tsimba eut une idée :

    << On pourrait l’appeler « Flamme » en l’honneur de son tout premier feu.

    -C’est une bonne idée,  répondit Kalib.

    -Bonne idée, répéta la petite.

    Les deux félins écarquillèrent les yeux et regardèrent la petite d’un air interrogateur.

    <<Elle parle déjà ! fit Tsimba impressionné.

    -J’avais oublié que les dragons apprenaient aussi vite, enfin pour l’instant elle ne peut que répéter ce que l’on dit, il faudra lui apprendre… dit le grand félin.

    -Bon, maintenant il faudrait aller apporter la plante à Nilli.

    -Oui, nous avons suffisamment traînés. >>

    Sur-ce Kalib décrocha la plante du sol et prit la dragonne sur son dos. Ils quittèrent la forteresse en ruine lorsque que le jeune félin demanda :

    <<Pourquoi ce château est-t-il noir et détruit ?

    -Se sont les dragons qui ont faits ça,  autrefois ils se rebellaient contre les hommes qui cherchaient à les dominer, répondit Kalib.

    -Les hommes… Toujours eux qui causent des problèmes, marmonna Tsimba. >>

    Ils marchèrent aussi longtemps que pour l’allée et arrivèrent à destination. Ils virent Nilli et Inna et s’approchèrent calmement ; cela faisait presque un jour qu’ils s’étaient absentés et ils espéraient que les félines ne les aient pas trouvé trop longs.

    <<Les voilà, se réjouit Inna. >>

    Nilli se dirigea vers eux en boitant suivit par sa mère. Elles ne pouvaient pas ne pas remarquer la petite créature perchée sur le dos de Kalib. Tsimba la présenta et leur raconta ce que Kalib lui avait dit sur les dragons.  Pendant ce temps, Kalib préparait un remède pâteux composé de la plante de guérison, de feuilles écrasés et d’eau. Une fois le remède fini il l’étala sur la patte blessée de Nilli, il durcit et resta collé sur la plaie comme un pansement.

    Le lendemain, Kalib l’enleva de la patte de Nilli et comme par magie, il n’y avait plus la moindre trace d’une plaie ou d’une cicatrice. Nilli pouvait à présent courir comme avant.

    Plusieurs jours étaient passés depuis la guérison de Nilli ; Flamme commençait à parler de mieux en mieux, elle avait même réussi à voler mais il fallait encore perfectionner sa technique.

    Comme tout le monde était en pleine en forme, Kalib décida d’en profiter pour leur parler:

    <<Que toute la famille se rassemble ! cria-t-il. >>

    Nilli et Flamme déboulèrent, Inna et Tsimba en dernier.

    <<J’ai à vous parler, commença le grand lion.

    Nilli et Tsimba, je vous ai parlé de votre entraînement, et bien je crois qu’il est temps qu’il commence. Pour cela, il faut entreprendre un long voyage pour rejoindre la montagne sacré où vous êtes allé en rêve.

    <<Mais on ne sait pas lequel de nous deux sera le vrai élu ! protesta Tsimba.

    -Oui c’est vrai, ça ne sert à rien que nous le fassions tout les deux si l’un de nous ne devient pas un élu ; renchérie Nilli.

    -Je sais mais pour que vous deveniez chacun deux êtres différents vous devez trouver une pierre qui vous donnera l’indépendance. Cette pierre est cachée loin d’ici et pour la trouver vous devez être entraînés. Nous devons partir maintenant, le voyage est très long ; d’ailleurs votre mère l’a fait avec moi il y a longtemps et vous êtes nés dans une forêt juste à côté de la montagne sacrée ; raconta Kalib.

    -Ouah, alors on a déjà fait une partie du voyage ? demanda Nilli étonnée.

    -Oui, mais ça n’a pas été très facile de vous transporter jusqu’ici ; fit Inna légèrement amusée en y repensant. >>

    Les félins finirent leur discussion sous le regard intrigué de Flamme qui ne comprenait pas très bien la situation.

    Après avoir chassé et s’être restauré, ils partirent. Ils marchèrent des jours et des jours, Flamme grandissait de plus en plus et avait déjà dépassé la taille de Kalib, elle découvrait le monde et parlait beaucoup mieux, ce n’était plus une petite !

     

    Après une semaine, ils distinguaient beaucoup plus de villages d’Homme et se demandaient pourquoi étaient-ils tous rassemblés dans cette zone. Ils les évitèrent et continuèrent leur marche, puis ils distinguèrent quelque chose au loin, quelque chose de bleu qui ressemblait au ciel, quelque chose de tellement grand qu’on ne voyait pas le bout, ça ressemblait à de l’eau.


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  • Cela faisait un moment que les hommes s’étaient mis à la poursuite des quatre félins qui courraient toujours. Tout à coup, Inna s’arrêta, essoufflée et épuisée. Kalib se retourna :

    « - Qu’est-ce-que tu fais ? Lui demanda t-il. Ils vont nous attraper et nous tuer si tu ne repars pas tout de suite !!

    -Je n’en... peux plus, lui répondit-elle. Partez sans moi, je ne veux pas que vous mourriez parce que  je ne suis pas assez endurante…

    -C’est hors de question! Rugit Nilli qui venait d’arriver suivie de près par son frère. On t’attend même si l’on doit y laisser notre fourrure ! Tu n’a pas le choix, ajouta-t-elle en voyant que sa mère allait protester. »

    Pendant ce temps, les hommes avaient réduit l’écart entre eux et les félins. Ces derniers pouvaient à présent les voir. Les hommes étaient à bord un énorme engin et ils chargeaient leurs bâtons-de-la-mort. Dès qu’ils eurent fini, ils pointèrent leurs armes vers Inna. Les Monstres visèrent et…. tirèrent. A ce moment précis, Nilli se jeta sur sa mère qui, tétanisée par la peur ne bougeait plus. Elle sauta et… reçu une balle dans sa patte droite. Malgré la douleur, elle poussa sa mère du bout du museau pour l’inciter à bouger puis, boitilla jusqu'aux broussailles.

    Par chance, les hommes virent un troupeau d’éléphants et abandonnèrent les quatre félins.

    La patte de Nilli saignait abondamment et, malgré les nombreux et puissants coups de langue d’Inna sur la patte blessée de sa fille, l’hémorragie ne s’arrêtait pas et Nilli commençait à faiblir. Inna releva la tête, inquiète et demanda à Kalib :

    « - Est-ce qu’elle va s’en remettre ? 

    -  C’est une élue, lui répondit-il. Elle ne peut donc pas mourir. Seule une plante aux effets de guérison extraordinaire peut refermer sa blessure. Je sais ou se trouve cette plante. Cependant, Je ne peux pas faire le voyage seul, et toi, tu dois rester avec Nilli car elle ne peut pas bouger. »

    Soudain, Kalib reçu un petit coup de griffe sur sa queue il se retourna et vit Tsimba. Le jeune félin avait l’air contrarié. Il prit la parole :

    «- Moi ! Je peux t’accompagner ! Je suis aussi un élu ! Pourquoi n’y as-tu pas pensé ?

    -C’est vrai… désolé, dit t-il. Alors c’est décidé, Tsimba et moi allons chercher la plante et toi, Inna tu restes ici pour t’occuper de Nilli. »

    Cela étant dit, les deux mâles firent leurs adieux aux femelles et partirent en direction de la montagne, l'endroit où se trouvait la plante.

    Après quelques heures de marche, Kalib dit à son fils :

    «- Tsimba, commença t-il ; tu vois, un élu à plusieurs devoirs à accomplir.  Normalement, mes parents, Tennah et Sackrem, annoncent aux  jeunes élus tous leurs devoirs. Mais Nilli et toi n’êtes pas des élus normaux. Vous êtes deux ! 

    -Et alors ? lui répondit le jeune lion sans comprendre. Nous ne sommes qu’un seul être à l’intérieur. Ce n’est pas  ce qui compte ?

    -Hélas… non. Il ne peut y avoir qu’un élu par race.  

    -Et pourquoi ça ?

    - Il y a très  longtemps, dit Kalib. Lorsque Tennah et Sackrem étaient encore jeune et que je n’existais pas encore ils prirent la décision d’élire un représentant de chaque race pour les représenter dans tout le monde animal. Après quelques temps, ils se rendirent conte que les élus avaient beaucoup de mal a accomplir cette tâche seul. Ils décidèrent de donner le privilège d’un élu à deux représentants de chaque espèce. Mais peu de temps après, ils  virent que les deux élus de la race humaine avaient déclenché  une horrible guerre pour conquérir le pouvoir absolu sur les leurs. Furieux, Tennah et Sackrem décidèrent d’abandonner les hommes. Mais les grands  félins savaient que cela ne devait pas se reproduire.  C’est pour cela qu’à partir de ce moment ils ne prirent qu’un élu par race mais, ils lui offraient l’immortalité. »

     Tsimba resta sans voix.

    « - Et c’est pour cela, conclu le lion, que tu ne peux pas être élu avec Nilli. 

    - Mais alors ... Pourquoi Tennah et Sackrem nous ont-ils choisis ensembles, Nilli et moi ?

    - Vous avez un  destin hors du commun… Attentions, vous devrez cependant affronter de nombreux dangers… Mais vous ne devrez jamais au grand jamais abandonner  avant d’y être arrivé. »

    Tsimba fit un pas en arrière, Kalib venait de parler d’une voix qui n’était pas la sienne ! Après avoir prononcé ces paroles pour le moins énigmatiques, Kalib secoua la tête et posa un regard interrogateur sur Tsimba. Ce dernier  était effrayé, quelqu’un avait parlé à travers son père pour lui dire que Nilli et lui avaient un destin hors du commun et qu’ils ne devraient reculer devant rien. Le jeune félin ne comprenait pas bien la signification de ces paroles. Mais, il savait qu’il devrait rester sur ses gardes. Il se souvint alors qu’il devait aller chercher la plante pour soigner Nilli. Il redoubla l’allure.

    Après des heures et des heures de marche, Kalib et son fils arrivèrent devant un énorme château en ruine.

    Ce château avait trois tours aux sommets, des créneaux reliaient toutes les tours en formant un triangle. Cette ruine était sur trois étages. Normalement, un pont levis devait permettre d’entrer dans le château, mais avec le temps, il était si abîmé qu’un coup de patte de la part de Kalib suffit à le casser.

    Les deux félins pénétrèrent dans la forteresse abandonnée. Puis, Kalib prit la parole :

    « - La plante se trouve dans ce château. Ouvres l’œil  Tsimba. »

     

    Quelques temps après, Tsimba et son père arrivèrent dans une salle où, au centre, se trouvait la plante. Mais... à coté de cette plante, se trouvait une pierre, d’un rouge si vif que l’on avait l’impression que cette pierre avait pris feu. Curieux, Tsimba s’approcha de la pierre et la toucha du bout du museau. Soudain, la pierre se mit à se fissurer et à trembler. Tsimba ne pouvait plus bouger, terrorisé mais aussi curieux de savoir qu’elle était cette étrange pierre. La pierre éclata laissant place à une étrange créature.


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  • La montagne était déserte. Au sommet se trouvait Tennah, la fille de la Lune, elle était allongée sur une poudre blanche. A côté, se trouvait Sackrem, le fils du soleil qui était assis sur une terre enflammée. Les étoiles scintillaient de mille feux. Assis en face des deux grands lions se trouvait deux jeunes félins. Tennah prit la parole :

    « - Bienvenue à l’endroit ou brille les étoiles, l’endroit où se déroules les rares rencontres des élus et l’endroit où vous devrez bientôt aller.

    -Elle a raison, repris Sackrem. Mais seulement un de vous aura les responsabilités d’un élu. Nous le savons, vous êtes comme un seul et unique être. Cependant, il vous faudra apprendre à vivre l’un sans l’autre pour cela, il vous faudra faire un série d’épreuve, c’est la seule solution à moins que vous vous fusionniez, ce qui tuerais l’un de vous deux.

    - Nous ne vous demandons pas de choisir tout de suite mais simplement d’y réfléchir, donnez-nous votre réponses dans deux nuits, renchéri Tennah. »

    Après avoir prononcé ces paroles, le deux grand félins s’éloignèrent laissant les jeunes félins seuls.

    « -Tsimba, Je trouve ses lions étranges pas toi ? demanda Nilli.

    -Moi aussi, mais je pense qu’ils disent vrais sur le fait que nous sommes deux moitiés séparées. Que penses-tu de leur proposition ?répondit Tsimba.

    -Je ne sais pas… Nous sommes encore jeunes pour prendre de telles décisions, J’ai besoin d’y réfléchir, de plus nous devrions en parler à maman.

    -Mais est-ce que tu vois maman quelque part dans les parages ! Je ne sais même pas comment nous sommes arrivés sur cette montagne !

    -Moi non plus, on aurait dit un rêve…

    -Mais oui, bien sûr, nous sommes dans un rêve !>>

    Tout d’un coup, le paysage changea et devint noir et Nilli ouvrit les yeux peu après son frère.

    Celui-ci s’approcha d’elle pour lui demander :

    <<As-tu fais le même rêve que moi, celui avec les deux lions ?

    -Je crois que oui. Lui répondit sa sœur.

    -Alors que devons-nous faire ?

    -Je n’en sais pas plus que toi ! Une chose est sûre, c’est qu’ils ne plaisantaient pas, nous sommes obligés d’assumer nos rôles d’élus !>>

    Nilli se stoppa de parler car une silhouette familière semblait les écouter, cette silhouette, c’était Inna leur mère. Celle-ci s’approcha avant de prendre la parole :

    <<Mais enfin, de quoi parlez-vous ? Je vous écoute depuis tout à l’heure et je ne comprends rien. >>

    Les jumeaux se regardèrent dans les yeux comme si ils pouvaient se mettre d’accord par la pensée, puis Nilli expliqua à sa mère le fameux rêve.

    Inna avait l’air de comprendre, ce qui était plutôt étrange.

    <<Maman, est-ce que tu as des explications ? demanda le jeune mâle.

    -Eh bien en quelques sortes, répondit la tigresse. Vous vous souvenez de Kalib, votre père ? La dernière fois qu’il est venu nous voir vous aviez à peine fini d’être d’allaités. Sachez mes petits que votre père est un lion sacré et que les lions que vous avez vu sont ses parents. Ils ne peuvent communiquer que par les rêves car Thennah vit sur la lune et Sackrem sur le soleil. Ce qu’ils vous ont dis était sans doute une révélation sur votre destin. Je vous conseil de la prendre très au sérieux et d’y réfléchir en attendant plus de précisions mais, si vous accepter, je pense que vous ne pourrez plus être des félins normaux. »

    Sur-ce, elle s’en alla pour aller chasser.

     

    La tigresse revint quelques heures après, une gazelle dans la gueule.

    <<Les enfants, venez manger !>> s’exclama t elle.

    Les deux petits arrivèrent en un éclair, la faim leur déchirait le ventre.

    Une fois leur repas fini, ils mirent les restes de côté pour le lendemain et jouèrent sur la plaine.

    Fatigués, ils stoppèrent leur jeu, s’allongèrent contre le ventre de leur mère et entamèrent une longue sieste.

    Tsimba courait pour rejoindre sa sœur de l’autre côté de la plaine où ils avaient l’habitude de jouer. Puis il prit la parole :

    <<Sommes-nous encore entrain de rêver ?

    -Tout à l’air si réel, si c’est un rêve, alors ça doit être le plus réaliste que j’ai fait. Répondit sa sœur.

    -Tu as raison, et…>>

    Il s’arrêta de parler en voyant leur mère allongé non loin de là.

    << Qui y a-t-il ? demanda Nilli.

    -Maman doit sûrement partager notre rêve, regarde derrière toi. >>

    La féline détourna le regard et couru en direction de sa mère suivie de son frère.

    Mais à l’approche des deux petits, la tigresse disparue laissant  place un grand félin à crinière, un lion.

    Par instinct, Tsimba se plaça devant sa sœur et se mit à rugir.

    Le lion ne réagissait pas et fit juste un grand sourire.

    Soudain, Nilli vit Tsimba disparaitre comme Inna mais sans prendre l’apparence de quelqu’un d’autre.

    Nilli était tellement apeurée  qu’elle n’osait plus bouger.

    Puis elle senti une patte la caresser, une patte très douce qu’elle reconnaissait, celle de sa mère. Elle tourna la tête pour essayer de la trouver mais elle ne la voyait pas, quand au grand lion, il avait disparu. Elle se sentie seule mais la patte continua de la caresser. Puis elle se rappela qu’elle était dans un rêve et elle ouvrit les yeux. Face à elle se tenait sa mère qui lui donnait des petits coups du bout de sa patte. La tigresse se retourna pour dire :

    << C’est bon, elle réveillée !>>

    Nilli pencha la tête et vit son frère à côté de celui qu’elle redoutait, le lion.

    Elle se mit en position de défense mais celui-ci ce mit à lui parler doucement :

    << Tu n’a rien à craindre de moi, je suis ton père.

    -Il est vrai que ton odeur m’est familière mais rien ne me le prouve. dit-elle froidement mais d’une voix tremblante.

    -Tu es courageuse et je suis fier de toi. Je suis apparu dans ton rêve tout à l’heure, je me trompe ?

    - Non, répondit la féline intéressée. Mais je ne suis toujours pas convaincu que tu sois mon père.

    -Pense ce que tu veux mais je peux te jurer que je le suis, même Tsimba me fait confiance.

    -Stop ! intervint-Inna. Les présentations sont terminée Il est temps que tu nous dises ce que tu viens faire ici, demanda-t-elle à Kalib.

    -Je suis venu voir mes petits pour savoir s’ils avaient reçu le message de mes parents, répondit le lion.                        

    -Oui, ils m’ont raconté ce rêve étrange et j’ai compris que tes parents et toi y étaient pour quelque chose. déclara Inna. >>

    Kalib acquiesça puis vit un gros lièvre et décida de lui courir après.

    Il revint quelques secondes plus tard avec sa proie et l’offrit à sa compagne.

    Les petits se plaignirent :

    <<Et nous alors ? commença-Tsimba.

    -Et après ça tu oserais encore dire que tu es notre père ?continua Nilli. >>

    Mais Kalib était déjà repartit, il poursuivait cette fois-là une gazelle de petite taille.

    Lorsqu’elle fut attrapée, Kalib la déposa devant les deux mécontents.

    <<Ne vous inquiétez pas, je ne vous avez pas oublié. dit-il avec un brin d’amusement.

    -Heu…Et bien…Merci, répondit Tsimba.

    -Je suis désolée pour ce que j’ai dit tout à l’heure, fit la sœur.

    -Ce n’est pas grave je ne t’en veux pas, au contraire, je suis fière de toi, répondit le lion.

    - M…Merci… »

    Nilli baissa la tête embarrassée puis, se remit à manger. Kalib se retourna vers Inna pour manger les restes mais celle-ci avait tout englouti et léchait les babines.

    « J’ai bien mangé, commença-t-elle; maintenant je vais faire une sieste… »

    Elle s’arrêta de parler car un gros « BOUM » suivit d’un gémissement se fit entendre. Kalib tourna la tête et rugi si fort que tous les oiseaux des arbres aux alentours s’envolèrent en poussant des cris apeurés.

    «-Courez ! Hurla-t-il, les hommes ont assassiné un guépard avec leur bâtons-de-la-mort et…, il marqua une pose, Ils viennent vers nous ! »                                                                      

    Sur ces paroles, il courut mais les hommes qui les avaient repérés se mirent à leur poursuite.


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  • Un grand lion beige marchait avec une tigresse au pelage roux rayé de brun.

    << Kalib, sommes-nous bientôt arriver ?, demanda la tigresse

    -Malheureusement il nous reste un bon bout de chemin, il faut être patient, répondit le grand félin

    -Je n’ai presque plus de force! C’est facile pour toi, tu es un lion sacré, mais moi, je ne suis qu’une simple tigresse!

    -Je te comprends Inna, mais c’est toi qui as insisté pour m’accompagner.

    -Je ne pouvais pas te laisser partir seul, j’avais peur que tu ne reviennes jamais me voir. >>

    Mais Kalib ne répondit pas.

    Ils continuèrent leur route pendant presque une heure.

    Puis Kalib prit la parole :

    << Regarde cette montagne devant nous, c’est celle où je dois me rendre mais tu ne tiendras pas jusqu’à là-bas.

    -Elle n’est pas si loin cette montagne, il est vrai que je suis fatiguée mais j’irai jusqu’au bout !

    -J’admire ta détermination mais cette montagne est tellement grande qu’elle parait très près alors qu’en fait elle est à plusieurs heures de marche, et en plus tu es à bout de force, c’est toi même qui me l’a dit tout à l ‘heure !

    - Mais je…Très bien, alors arrêtons-nous, nous dormirons et mangerons ici et nous repartirons demain.

    -Je pensais te l’avoir déjà dit, je dois me rendre là-bas à minuit, les étoiles veulent me faire passer un message, de plus, Tennah, ma mère, doit me parler depuis la lune, et le matin, au lever du jour, mon père Sackrem, me parlera à son tour depuis le soleil.

    -Alors je t’attendrais ici comme tu me l’as demandé mais tu devras revenir car je ne partirais pas d’ici sans toi.

    - Je te promets que je reviendrais demain quand midi sera passé. >>

    Puis le lion partit aussi vite qu’il le put, laissant Inna seule.

    La tigresse, qui mourait de faim, se mit à renifler les alentours dans l’espoir de trouver une proie à se mettre sous la dent. Soudain, la délicieuse odeur d’une souris lui chatouilla les narines. A pas feutrés, la féline s’approcha de plus en plus de l’odeur jusqu’à apercevoir la souris. Celle-ci était bien grasse mais malheureusement une souris ne peut pas rassasiée l’estomac d’un tigre. Inna, malgré son instinct de chasseur, se résolut à la laisser partir, elle préférait se trouver une proie beaucoup plus grosse digne d’une chasseuse de son rang.

    Elle continua à renifler mais les seules odeurs d’animaux qu’elle sentait étaient celles de rongeurs et d’oiseaux. Puis elle se mit à réfléchir : elle était dans une forêt, il ne pouvait pas y avoir de gazelles ou de zèbres comme dans la savane ou dans la jungle ; donc pour se nourrir entièrement, elle devait attraper et manger des tonnes de petits animaux, ce qui lui semblait impossible.

      Mais pendant un instant, elle crut entendre un gros <<boum>> au loin. Puis des cris, des cris de souffrance !

    Malgré son horrible faim qui lui déchirait le ventre, elle accourut jusqu’à ces cris et se cacha dans un buisson. Soudain, son visage s’assombrit, là couché dans l’herbe, il y avait une biche qui saignait abondamment; à coté, deux humains parlaient en regardant la biche. Le cœur de Inna se serra, comment ces hommes  pouvaient-ils  laisser cette pauvre bête souffrir, c’était certainement leur proie mais ils auraient dû la tuer sans lui faire du mal, il faut tout de même respecter le gibier ! Inna, ne pouvant cacher sa colère, sortit des buissons et sauta sur l’un des hommes. En voyant la tigresse, les tueurs restèrent figés pendant un instant, après avoir repris conscience de ce qui se passait l’homme qui avait été renversé par Inna réussit à se dégager et s’empara de quelque chose d’étrange et le pointa sur la féline.

    Inna reconnut cette chose, lorsque qu’elle était jeune, un homme l’avait brandie devant son père et une petite boule en était sorti aussi vite qu’un éclair, elle l’avait frappé, et ensuite, il saignait comme la biche avant de mourir et d’être emporté par ces monstres.

    La tigresse emportée par la peur se mit à courir dans tous les sens pour ne pas être tué mais, elle commençait à se fatiguer alors, elle sauta sur celui qui possédait l’arme et le tua. L’autre s’enfuit comme un lâche laissant le corps de son collègue, celui de la biche et l’arme.

    Ensuite Inna s’approcha de la biche et lui dit :

    << Peut être que tu ne comprendras pas mon choix mais sache que je dois te tuer, tu ne dois pas souffrir d’avantage.

    -Je te comprends… répondit la biche ; Tu ne veux pas qu’un être, même une proie souffre…Je te remercie de t’être débarrassée de ces deux monstres… Tu as l’air d’avoir si faim mange- moi après m’avoir tué, je ne t’en voudrais pas, au contraire, depuis les étoiles, je veillerai sur toi…>>

    Inna resta sans mot dire, touchée par les paroles de la biche.

    Tout d’un coup, la biche se mit à trembler beaucoup plus fort qu’avant.

    <<Je ne dois plus attendre, ce dit Inna ; c’est le moment !>>

    Elle donna un énorme coup de griffes à la biche pour l’achever, puis dévora le corps. Il ne restait plus que les os.

    Soudain, un grand cerf apparu dans la clairière. En voyant les os, il poussa un cri. Inna s’enfuit de peur qu’il ne l’attaque : ses grand bois pourrait gravement la blessée.

    Le cerf s’approcha des os, il les renifla et jeta un œil noir qui valait tous les mots à la tigresse. Puis, il s’aperçut que le corps d’un homme trainait à côté. Il prit peur et s’enfuit en courant.

    La tigresse en resta figée, le cerf avait-il compris que c’était l’homme le coupable ou bien pensait-il que c’était elle qui avait fait ça?

    Soudainement, son ventre lui fit vraiment très mal et elle alla se réfugier dans un nid de fougère a l’abri du vent. Elle voulu nettoyer son ventre mais  il avait tellement grossi et il lui faisait tellement mal quelle ne pu lécher que son poitrail. Elle s’allongea dans son nid de fortune et s’endormit.

    Tout à coup, Inna fut réveillée par coup de patte. Elle ouvrit doucement les  yeux et vit la forme d’un félin penché sur elle, Kalib ! Elle se mit debout en vitesse.

     « - Bonjour Kalib, fit elle tu rentre tôt dis donc, il n’est pas encore midi.

    -  Je  sais, c’est parce que le rituel a été interrompu… Il va y avoir une assemblé des élus, une catastrophe risque d’arriver, il faut vite rentrer pour annoncer la mauvaise nouvelle.

    - d’accord allons y. »

    La tigresse se mit debout à grande peine, fit deux pas et retomba en poussant un cri de surprise. Kalib se retourna  et accouru vers elle.

    « - Que se passe t-il ? Lui demanda le lion inquiet

    -Je…. Vais… Avoir… des petits… articula t’elle le visage déformer par la douleur.

    - Mais pourquoi ne m’en as-tu pas parlé ? demanda-il indigner, bon, allonge toi là. »

    Il lui fabriqua un nid de fougère en vitesse.

    Elle s’y allongea et se crispa quand un spasme la secoua.

    « -Inna, dit Kalib, tu dois respirer et rester calme. Surtout, ne panique pas car cela risquerait de te faire souffrir d’avantage.

    Le lion parlait d’un ton calme mais seul le mouvement très raide de sa queue le trahissait.

    -Pour l’instant, tu t’en sors très bien, conclu-t-il avec douceur. »

    Tout d’un coup, les buissons frémirent et un cerf apparut .C’était le même cerf qui était venu après qu’Inna ait mangée la biche.

    Le cerf avait un sourire qui voulait dire «bien fait, tu n’aurais pas dû tuer la biche ». Ce sourire ne plaisait guère à Inna mais Kalib lui était prêt à égorger le cerf pour  le punir de son manque de respect envers elle. La tigresse qui voyait que son compagnon allait attaquer le cerf décida d’intervenir :

    « - Ce… n’est… pas ce que… tu crois…, dit la tigresse au cerf, les mots déformés par la douleur. Je… l’ais tuée… uniquement car… elle était… d’accord.

    -Tu mens ! Lui répondit le cerf en colère, de plus, après avoir tué la biche, tu as tué un homme !

    - Il avait pointé son bâton-de-la-mort sur moi ! Lui dit Inna en s’énervant, tu aurais fait la même chose ! »

    Tout à coup, Une brume épaisse les envahit et les broussailles frémirent. Une silhouette à peine visible apparu : c’était la biche !

    Tout le monde frémit de peur en revoyant celle qui devait avoir rejoint les étoiles.

    « -Elle a raison, dit-elle au cerf, les hommes m’ont tiré dessus avec leurs bâton et Inna m’a achevée pour que je ne souffre pas.

    -Quoi ? Mais tu ne devrais pas être là, tu… tu es morte ! J’ai vu cette tigresse te manger ! Ce n’est pas possible ! fit le cerf estomaqué. >>

    Kalib s’avança, observa la biche et déclara :

    <<Je…je n’ai jamais vu ça ! Mais parent m’en avait parlé il y a longtemps, c’est un cas extrêmement rare mais cela arrive que, après sa mort, un animal revienne une fois pour dire adieu à sa famille ou pour expliquer les causes de sa mort avant d’aller rejoindre le ciel.

    -Oui, je suis revenue pour prouver qu’Inna est innocente mais maintenant je dois y aller, dit la biche juste avant de repartir avec la curieuse brume qui l’enveloppait.

    Le cerf encore sous le choc se retourna vers la tigresse : je suis désolé, dit-il, que puis-je faire pour me faire pardonner ?

    -Tu peux surveiller les alentours pendant que j’aide Inna à mettre bas. Lui répondit Kalib. >>

    Le cerf s’inclina et se retourna pour remercier la biche mais celle-ci avait disparu.

    Kalib  se retourna vers Inna qui souffrait toujours et s’accroupi près d’elle.

    Après des heures de souffrance, Inna eu une douleur fulgurante et un petit paquet sorti d’elle. Kalib se précipita vers le paquet, ouvrit la poche, lécha la petite boule de poils et le mit contre le ventre de sa mère. Il annonça :

    « - C’est un mâle ! »

    En guise de réponse, Inna cria et un autre petit paquet sortit de la tigresse. Kalib recommença et annonça :

    « -C’est une femelle ! »

    Inna, encore essoufflé murmura :

    « - Je propose d’appeler la femelle Nilli et le mâle Tsimba. Cela te convient-il Kalib ?

    -Je n’ai plus qu’une chose à dire, dit-il : Bienvenue à vous jeunes félins,» 


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